Assise à son bureau de la mairie de Levallois, Isabelle Balkany enchaîne les cigarettes, entourée de photos de son mari, d'elle, et d'un dessin d'enfant réclamant la libération de Patrick Balkany. Alors que son mari a été condamné à cinq ans de prison et dort en ce moment à la Santé, et qu'elle a écopé de quatre ans ferme sans mandat de dépôt pour blanchiment, elle se prête avec aplomb et ténacité au jeu de l'entretien pendant près de deux heures. Nous lui avons demandé si elle avait des regrets d'avoir fait de la politique, d'avoir rencontré son mari, d'avoir fraudé le fisc? Non, rien de rien, non, elle ne regrette rien? ou presque ! Au milieu de l'entretien, son mari l'a appelée depuis la cabine téléphonique de la prison. « Il me demande si je regrette de l'avoir épousé. Je lui ai dit non », nous explique-t-elle pendant la conversation. « Il me dit qu'il aurait dû continuer à faire du prêt-à-porter, on n'aurait jamais été emmerdés », plaisante-t-elle. Et de lui répondre, toujours sur le ton de la plaisanterie : « T'aurais dû faire curé, t'aurais été relaxé comme Barbarin ! » Entretien. Surréaliste.Le Point : Vous avez dit que les femmes de votre famille n'avaient pas besoin de travailler. Regrettez-vous d'avoir travaillé ?Isabelle Balkany : Cétait une génération. Mon père ne concevait pas, et ma mère, protestante convertie, encore moins, qu'une femme travaille. Je ne regrette pas du tout. Mais j'ai eu...
Isabelle Balkany, l'entretien qu'elle va peut-être regretter
information fournie par Le Point 01/02/2020 à 08:11

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